Publié dans Editorial

Danger de mort !

Publié le jeudi, 02 mars 2023

Des charlatans inondent le monde de la santé publique. De faux médecins, de semblants paramédicaux et desremèdes non conformes aux protocoles préétablis émanant des laboratoires pullulent sur le marché. Bref, un ensemble de procédés très dangereux pour la santé des hommes, du petit peuple. De soi-disant « centres de formation » pour des futurs tradipraticiens, des agents médicaux de la médecine traditionnelle poussent comme des champignons à travers le pays. Péril en la demeure !
La médecine traditionnelle est en train de dépasser la limite. Les tradipraticiens, en véritables charlatans vont au-delà des bornes. Ils consultent et prescrivent des « médicaments » au grand dam sinon aurisque fatal des … usagers qui, au final, viennent nombreux pour se faire traiter.
Madagasikara, en bon pays africain qui se respecte, conserve dans la pratique de la vie quotidienne un mode de vie et de conception dominé par la tradition. Dans les zones rurales et même en milieu urbain, tout fonctionne sur la base des règles traditionnelles. Rien ne se fait sans l’avis des « Mpimasy » ou des « Mpanandro ». Avant de jeter la fondation d’une future maison d’habitation ou d’une tombe, il faut d’abord les consulter.Quelqu’un qui a un problème ou des problèmes dans la vie ira voir les Mpimasy ou autres pour « corriger » son sort. Des marabouts qui règnent en maitre au sein de la communauté. Ces pratiques existent depuis la nuit des temps. La sorcellerie fait partie de la vie quotidienne dans la plupart des cas sur le territoire national.
Mais quand ces « pratiques » douteuses foulent les pieds dans la médecine humaine, c’est ici que le bât blesse. La frontière entre la médecine traditionnelle et la sorcellerie n’existe pas. Il fut un temps où le traitement à base de plantes médicinales fit rage même en vogue. Et les « Mpitsabo ara-drazana » ont eu leur lettre de noblesse. Tout récemment, rappelons que le Covid-Organics (CVO plus) est un remède traditionnel à base de plantes médicinales particulièrement efficaces pour le traitement de la Covid- 19. Selon des témoignages incontestables, CVO Plus a permis de répondre aux attaques de la pandémie. La médecine traditionnelle jouit d’un regain de notoriété ! Ce qui les précipite vers l’inacceptable. Des dérapages qui conduisent certains tradipraticiens vers des actes illégaux, contraires à la déontologie de la médicine. A travers leur arnaque sinon leur charlatanisme, ils se font appeler tout bonnement « Dokotera » et prescrivent une ordonnance de traitement. En ils ont franchi le Rubicon ! Et encore pire, ils proposent des formations « médicales » pour en produire de plus de faux médecins. En outre, ces « écoles d’infirmiers et infirmières » qui pullulent de partout qui font sortir tous les ans des paramédicaux dont le niveau de formation laisse à désirer. Sans pouvoir être recrutés dans la Fonction publique, ils proposent des services à domiciledont la qualité des soins laisse perplexe.
Panique et alerte à bord ! Le groupement des professionnels de la santé (les vrais) montent au créneau et prient les autorités étatiques à sévir. Le ministère a saisi du coup le message. Des mesures urgentes vont être prises. Il est question de vie  humaine. Le danger de mort plane sérieusement.
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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